Indigo Nights... Spoil
Si vous ne souhaitez rien savoir du prochain disque de Prince, celui qui se trouve dans le livre 21 Nights, inutile d'aller plus loin.
Pour les autres, la setlist ayant été éventée sur prince.org et confirmée depuis par l'envoi d'un dossier de presse contenant 11 pages du livre dont la page qui liste les titres en question, ce n'est plus un grand secret.
Pour les autres, la setlist ayant été éventée sur prince.org et confirmée depuis par l'envoi d'un dossier de presse contenant 11 pages du livre dont la page qui liste les titres en question, ce n'est plus un grand secret.
3121 |
Girls And Boys |
Song Of The Heart |
Delirious |
Just Like U (monologue) |
Satisfied |
Beggin' Woman Blues (* a brand new song) |
Rock Steady (feat. Beverly Knight) |
Whole Lotta Love |
Alphabet Street |
Indigo Nights |
Misty Blue (feat. Shelby J.) |
Baby Love (feat Shelby J.) |
The One |
All The Critics Love U In London |
Attention, en cherchant sur internet, on trouve actuellement des liens qui proposent le téléchargement d'Indigo Nights : n'en faites rien ! Ces sites demandent une inscription pour le chargement, et il est impossible de savoir ce qui se cache derrière. De plus aucune fuite n'ayant été signalée, il n'y a qu'une chose à en penser : c'est du bidon !
Mieux vaut attendre patiemment la sortie du livre et jouer le jeu : aller l'acheter. Vous pouvez le commander sur Amazon (cliquez ici !) ou aller l'acheter à la Fnac, au rayon librairie, puisqu'on nous assure qu'il y sera vendu.
Rappel : la date de sortie est prévue pour le 30 septembre 2008.
Quelle version Prince aura sélectionné pour ouvrir son album ? Quelque soit le résultat, 3121 reste un titre emblématique de cette tournée, qui a largement gagné sa place en ouverture de cette compilation. Ente toute logique, il ne pouvait y avoir d'autre choix.
En ce me concerne, la championne toute catégorie reste celle du 10 septembre 2007 (am). C'est la seule version à avoir reçu un traitement speed-up d'enfer, qui vous donne une envie instantanée de dancer - impossible de rester stoïque. Ajoutez à cela un solo de gratte rageur, un solo de Renato enivrant : un remède contre la depression.
Pourtant, à mon grand décsarroi, ce ne sera pas le choix de Prince.
Ceux qui ont étudié de près les setlists des aftershows l'auront remarqué immédiatement que la sequence :
- 3121 (feat. D.M.S.R.) 08:00
- Girls And Boys - Song Of The Heart - Delirious - Monologue 10:48
- Satisfied - Beggin' Woman Blues 13:46
A été jouée le 17 septembre 2007 (am).
La version de 3121 est tout à fait appropriée, car l'on peut entendre Prince en fin de morceau déclarer "It's going down y'all, 21 nights in London", quoi de mieux pour introduire le disque ?
Le passage suivant est éloquent.
Il commence avec une version de Girls And Boys qui laisse la part belle aux fans, et montre bien l'osmose entre Prince et le public, qui lui répond au tac au tac quand il leur tend le micro pour qu'ils chantent la deuxième partie d'un couplet. Après un petit passage vocal, un moment rythmique sympathique à la basse, suivi d'un clap hands game dont Prince donne le signal en déclarant "You know what I want".
Puis le morceau passe sans transition à la phase suivante, une version speed-up de Song Of The Heart durant lequel l'audience est encore mise à contribution. Une belle illustration du coté jam jouissif de ces aftershows débridés.
L'on assiste alors à l'un des ces passages succulents, où Prince, de très bonne humeur, entame un speech délirant. Au menu une phrase d'anthologie "I used to be like you, I could go to the supermarket when my mama asked me to pick up cigarettes and tampons" - hilarant, juste avant de partir dans une version débridée de Delirious.
Un choix de séquence qui fait la part belle à cet humour particulier de Prince qui n'hésite pas à se tourner en dérision, tout en prenant soin de vanner les paparazzis et autres photographes aux demandes extravagantes.
Satisfied restera le grand classique de cette résidence. Un titre cher à l'artiste, qu'il aura joué en main show et aftershow, sur la deuxième partie duquel il aura selon l'humeur, lâché régulièrement quelques gourmandises. Beggin Woman Blues fait partie de cette catégorie d'exercice pendant lesquels le groupe joue léger pendant qu'il part dans des histoires improbables de femmes impossibles, ponctués par des drops de batterie/hornz.
Résumer le contenu de cette chanson sera vain. Rires garantis, on aime quand Prince ne se prend pas au sérieux.
Rock Steady sert de transition, et rappelle aussi à quel point Prince a apprécié les moments avec Beverley Knight, tout autant qu'il aime ce titre, qu'il a lui même régulièrement joué (avec Tamar, puis Shelby J. au lead vocal) en 2006 et 2007.
Whole Lotta Love ayant été joué 2 fois lors des aftershows, le choix sera vite fait.
La version du 14 août 2007 (am) comporte des sections vocales et un déluge de guitare qui illustrent bien les skills de Prince en ces 2 domaines. Bien que l'on puisse y regretter une voix qui semble un peu cassée, on appréciera cette version complète qui dans la setlist, fait office de sélection rock, visant à démontrer qu'il est à l'aise dans tous domaines - un postulat cher à Prince.
En totale rupture, le même titre joué instrumental le 22 septembre 2007 est beaucoup plus puissant et me semble être l'option qui pourrait-être retenue à cause de son coté résolument guitar hero, d'une supériorité incontestable dans les choix de phrasés. S'il faut choisir, celui-ci est plus pertinent pour faire office de démonstration de ses talents de guitariste.
Musicalement, il est également mieux construit, bien que moins long. Très accrocheur, rageur, au contraire de l'autre version, plus subltile et délicate dans le jeu : un monde les sépare. Pour moi il n'y a pas photo, la version instrumentale l'emporte haut la main.
Il sera très diificile de départager les 5 versions d'Alphabet St., tant celles-ci sont différentes et en même temps chacune riches en musicalité.
Si l'on part du postulat que Whole Lotta Love serait sur le disque la version instrumentale, alors s'imposerait à mes yeux la version ultra rock du power trio du 29 août 2007 (am) qui complèterait parfaitement la section "guitar oriented" de cette partie du disque. Puissante et concise, elle comporte néanmoins un "good night" qui la discalifie d'office, nous ne sommes pas encore assez loin dans la setlist pour prétendre faire la pause avant le rappel. Exit.
La version du 2 septembre 2007 fait également une très bonne candidate car Prince y dévoile toute l'étendue de son savoir en guitare rythmique, puis distordue, dans une série de licks démentiels qui démangent de danser la gigue dans son salon. Elle comporte également un passage hornz de qualité.
Plus courte, celle du 10 septembre 2007 (am), amputée d'une minute, lui ressemble comme 2 gouttes d'eau, à la différence près quelle comporte un passage vocal de plus et un solo ge guitare en moins. Elle à l'avantage de se terminer en "on the one" qui s'avèrerait bien utile pour le morceau suivant.
Mais la dernière version, celle du 22 septembre 2007 (am), en plus d'être très complète, introduit un feel de batterie plus marqué, en plus d'un un passage basse inédit. Qui plus est, elle est suivie d'un instrumental qui fait tout à fait nos affaires pour le titre Indigo Nights.
Il s'agit d'un jam interminable de près de 8 minutes qui débute sur le thème d'Alphabet St., où l'on entend Prince déclamer la phrase emblématique de cette série de concerts "oooh funky London" avant de se lancer dans un groove emballé, très festif, qui permet à chaque membre du groupe d'exprimer ses talents.
Après 3 minutes de pur groove, Prince demande au public de l'aider en chantant le gimmick "I like funky music", puis il se lance dans une partie de guitare rythmique endiablée, qui rend hommage à son talent d'improvisateur, ponctué par les hornz jusqu'à ce qu'il se termine seul, au son des clap hands de l'assistance.
Absolulment incomprable.
La séquence Misty Blue - Baby Love est tirée du même concert. Shelby J. introduit la première en indiquant que Prince lui a demandé de chanter ce titre, qu'il adore. Cette chanson, et la suivante, après le jam dément qui précède, sont bienvenue pour permettre à chacun de reprendre ses esprits, puis remmettre un coup de jus, histoire de ne pas perdre le flow des good vibes dispatchées le quart d'heure précédent
Il permet également de rendre hommage au talent vocal de la chanteuse, fort apprécié du public durant la série de concerts à Londres et qui y a joué un rôle prépondérant.
3 versions de The One fugurent au tableau de chasse des aftershows londonniens. Introduits par le coda de The Question of U, 2 d'entre elle comportent un featuring de Fallin'. Décider pour l'une ou l'autre version n'est pas mince affaire.
La plus longue des 3, celle du 14 septembre 2007 (am) serait dans ce casting un excellente choix. Prince y développe quelques phrasés de guitare en high notes que nous n'avons pas encore entendu sur cette compilation. Ceci dit dans certains passage, Prince chante éloigné du micro ce qui à mon sens est rédibitoire pour figurer dans la liste des 15 titres à retenir. On retiendra un passage jazz tout à fait bienvenu aux environs de 6:20 qui met Renato Neto en lumière. Puis tout en fin de titre, une participation in the back du public avant le point final.
Dans la mesure où les titres précédents sont issus du 22 septembre 2007 (am), la logique commanderait que ce soit cette version qui l'emporte.
Contrairement aux 2 autres, elle ne comporte pas la citation de Fallin'. Elle commence en rupture, par un solo inspiré de Mike Philips, puis Prince délivre une prestation vocale de premier ordre avant de laisser la place à Maceo Parker qui s'exprime avec compétence et doigté, avant un beau solo de Renato Neto.
Prince prend ensuite le lead à la guitare de manière classique et efficace, avant une conclusion toute en finesse.
2 versions de All The Critics Love U In London sont en lice pour clôturer le disque. Ce qui pose problème dans le cas présent, c'est la longueur de ces versions. Car à moins de publier un CD de 90 minutes, il faudra pour faire tenir les 15 morceaux sérieusement éditer l'ensemble pour le faire tenir sur les 74 minutes règlementaires.
Pari tenu.
La prestation du 22 septembre 2007 (am) tient bien entendu la corde avec ses 17 minutes de jam endiablé, ce qui n'enlève rien à la version concise et hyper funky du 10 septembre 2007 (am). Prince y délivre notmanent un feel irresistible et très convainquant sur sa Hohner. On y notera aussi un solo remarquable de Morris Hayes.
Mais toutes ces qualités ne font pas illusion face à la meilleure candidate du lot, qui offre en apéritif un sérieux groove soutenu par la basse, dans lequel s'insèrent des ponctuations de hornz, piano et synthé : un moment d'anthologie supérieur.
4 minutes plus tard nous entrons dans le vif du sujet. Prince entame le couplet en faisant quelques touchettes de guitare, puis on passe aux choses sérieuses : les musiciens répondent à ses phrasés en une discussion musicale passionante, maîtrisée de main de maître par tout les musiciens qui se prenent au jeu, et engagent tour à tour le meilleur d'eux meme.
Encore 2 minutes et demie et Prince envoie des lignes de guitare incroyables venues de la planète Mars. Puis c'est au cuivres de s'exprimer, avant que le galop des synthés soit lancé, dans une multitude de sons qui habille élégament la prestation.
Cette version illustre bien le coté marathon du dernier aftershow, qui laissa à la dernière note le public HS. Le final est à la hauteur de l'ensemble, groovy en diable dans une montée en puissance irresistible avant la conclusion.
17 minutes démentielles.
Que mes suputations sont exactes ou pas, le choix des titres proposé dans Indigo Nights me parait de facto tout à fait représentatif des aftershows de l'an dernier. On y retourve l'essentiel de ce qui fit de cet ensemble de concerts un moment inoubliable : du groove, du jam, une bonne dose d'humour et par dessous tout une musicalité exemplaire, puissante et supérieure, emblématique des dernières productions live du maître.
Bien entendu, chacun aura sa part de déception dans cette propostion, mais c'est, vous en conviendrez, tout à fait inévitable au regard de la qualité de l'ensemble des concerts donnés à L'Indigo l'an dernier. Un choix devait être fait, et celui de Prince ne peut être, fatalement, le nôtre.
Il faudra donc considérer Indigo Nights du point de vue de Prince, et non de celui des fans, pour l'apprécier.
En attendant la sortie du livre, à vous de vous lâcher dans les comms et nous dire le fond de votre pensée sur ce projet.
Peace. BLR
Mieux vaut attendre patiemment la sortie du livre et jouer le jeu : aller l'acheter. Vous pouvez le commander sur Amazon (cliquez ici !) ou aller l'acheter à la Fnac, au rayon librairie, puisqu'on nous assure qu'il y sera vendu.
Rappel : la date de sortie est prévue pour le 30 septembre 2008.
Quelle version Prince aura sélectionné pour ouvrir son album ? Quelque soit le résultat, 3121 reste un titre emblématique de cette tournée, qui a largement gagné sa place en ouverture de cette compilation. Ente toute logique, il ne pouvait y avoir d'autre choix.
En ce me concerne, la championne toute catégorie reste celle du 10 septembre 2007 (am). C'est la seule version à avoir reçu un traitement speed-up d'enfer, qui vous donne une envie instantanée de dancer - impossible de rester stoïque. Ajoutez à cela un solo de gratte rageur, un solo de Renato enivrant : un remède contre la depression.
Pourtant, à mon grand décsarroi, ce ne sera pas le choix de Prince.
Ceux qui ont étudié de près les setlists des aftershows l'auront remarqué immédiatement que la sequence :
- 3121 (feat. D.M.S.R.) 08:00
- Girls And Boys - Song Of The Heart - Delirious - Monologue 10:48
- Satisfied - Beggin' Woman Blues 13:46
A été jouée le 17 septembre 2007 (am).
La version de 3121 est tout à fait appropriée, car l'on peut entendre Prince en fin de morceau déclarer "It's going down y'all, 21 nights in London", quoi de mieux pour introduire le disque ?
Le passage suivant est éloquent.
Il commence avec une version de Girls And Boys qui laisse la part belle aux fans, et montre bien l'osmose entre Prince et le public, qui lui répond au tac au tac quand il leur tend le micro pour qu'ils chantent la deuxième partie d'un couplet. Après un petit passage vocal, un moment rythmique sympathique à la basse, suivi d'un clap hands game dont Prince donne le signal en déclarant "You know what I want".
Puis le morceau passe sans transition à la phase suivante, une version speed-up de Song Of The Heart durant lequel l'audience est encore mise à contribution. Une belle illustration du coté jam jouissif de ces aftershows débridés.
L'on assiste alors à l'un des ces passages succulents, où Prince, de très bonne humeur, entame un speech délirant. Au menu une phrase d'anthologie "I used to be like you, I could go to the supermarket when my mama asked me to pick up cigarettes and tampons" - hilarant, juste avant de partir dans une version débridée de Delirious.
Un choix de séquence qui fait la part belle à cet humour particulier de Prince qui n'hésite pas à se tourner en dérision, tout en prenant soin de vanner les paparazzis et autres photographes aux demandes extravagantes.
Satisfied restera le grand classique de cette résidence. Un titre cher à l'artiste, qu'il aura joué en main show et aftershow, sur la deuxième partie duquel il aura selon l'humeur, lâché régulièrement quelques gourmandises. Beggin Woman Blues fait partie de cette catégorie d'exercice pendant lesquels le groupe joue léger pendant qu'il part dans des histoires improbables de femmes impossibles, ponctués par des drops de batterie/hornz.
Résumer le contenu de cette chanson sera vain. Rires garantis, on aime quand Prince ne se prend pas au sérieux.
Rock Steady sert de transition, et rappelle aussi à quel point Prince a apprécié les moments avec Beverley Knight, tout autant qu'il aime ce titre, qu'il a lui même régulièrement joué (avec Tamar, puis Shelby J. au lead vocal) en 2006 et 2007.
Whole Lotta Love ayant été joué 2 fois lors des aftershows, le choix sera vite fait.
La version du 14 août 2007 (am) comporte des sections vocales et un déluge de guitare qui illustrent bien les skills de Prince en ces 2 domaines. Bien que l'on puisse y regretter une voix qui semble un peu cassée, on appréciera cette version complète qui dans la setlist, fait office de sélection rock, visant à démontrer qu'il est à l'aise dans tous domaines - un postulat cher à Prince.
En totale rupture, le même titre joué instrumental le 22 septembre 2007 est beaucoup plus puissant et me semble être l'option qui pourrait-être retenue à cause de son coté résolument guitar hero, d'une supériorité incontestable dans les choix de phrasés. S'il faut choisir, celui-ci est plus pertinent pour faire office de démonstration de ses talents de guitariste.
Musicalement, il est également mieux construit, bien que moins long. Très accrocheur, rageur, au contraire de l'autre version, plus subltile et délicate dans le jeu : un monde les sépare. Pour moi il n'y a pas photo, la version instrumentale l'emporte haut la main.
Il sera très diificile de départager les 5 versions d'Alphabet St., tant celles-ci sont différentes et en même temps chacune riches en musicalité.
Si l'on part du postulat que Whole Lotta Love serait sur le disque la version instrumentale, alors s'imposerait à mes yeux la version ultra rock du power trio du 29 août 2007 (am) qui complèterait parfaitement la section "guitar oriented" de cette partie du disque. Puissante et concise, elle comporte néanmoins un "good night" qui la discalifie d'office, nous ne sommes pas encore assez loin dans la setlist pour prétendre faire la pause avant le rappel. Exit.
La version du 2 septembre 2007 fait également une très bonne candidate car Prince y dévoile toute l'étendue de son savoir en guitare rythmique, puis distordue, dans une série de licks démentiels qui démangent de danser la gigue dans son salon. Elle comporte également un passage hornz de qualité.
Plus courte, celle du 10 septembre 2007 (am), amputée d'une minute, lui ressemble comme 2 gouttes d'eau, à la différence près quelle comporte un passage vocal de plus et un solo ge guitare en moins. Elle à l'avantage de se terminer en "on the one" qui s'avèrerait bien utile pour le morceau suivant.
Mais la dernière version, celle du 22 septembre 2007 (am), en plus d'être très complète, introduit un feel de batterie plus marqué, en plus d'un un passage basse inédit. Qui plus est, elle est suivie d'un instrumental qui fait tout à fait nos affaires pour le titre Indigo Nights.
Il s'agit d'un jam interminable de près de 8 minutes qui débute sur le thème d'Alphabet St., où l'on entend Prince déclamer la phrase emblématique de cette série de concerts "oooh funky London" avant de se lancer dans un groove emballé, très festif, qui permet à chaque membre du groupe d'exprimer ses talents.
Après 3 minutes de pur groove, Prince demande au public de l'aider en chantant le gimmick "I like funky music", puis il se lance dans une partie de guitare rythmique endiablée, qui rend hommage à son talent d'improvisateur, ponctué par les hornz jusqu'à ce qu'il se termine seul, au son des clap hands de l'assistance.
Absolulment incomprable.
La séquence Misty Blue - Baby Love est tirée du même concert. Shelby J. introduit la première en indiquant que Prince lui a demandé de chanter ce titre, qu'il adore. Cette chanson, et la suivante, après le jam dément qui précède, sont bienvenue pour permettre à chacun de reprendre ses esprits, puis remmettre un coup de jus, histoire de ne pas perdre le flow des good vibes dispatchées le quart d'heure précédent
Il permet également de rendre hommage au talent vocal de la chanteuse, fort apprécié du public durant la série de concerts à Londres et qui y a joué un rôle prépondérant.
3 versions de The One fugurent au tableau de chasse des aftershows londonniens. Introduits par le coda de The Question of U, 2 d'entre elle comportent un featuring de Fallin'. Décider pour l'une ou l'autre version n'est pas mince affaire.
La plus longue des 3, celle du 14 septembre 2007 (am) serait dans ce casting un excellente choix. Prince y développe quelques phrasés de guitare en high notes que nous n'avons pas encore entendu sur cette compilation. Ceci dit dans certains passage, Prince chante éloigné du micro ce qui à mon sens est rédibitoire pour figurer dans la liste des 15 titres à retenir. On retiendra un passage jazz tout à fait bienvenu aux environs de 6:20 qui met Renato Neto en lumière. Puis tout en fin de titre, une participation in the back du public avant le point final.
Dans la mesure où les titres précédents sont issus du 22 septembre 2007 (am), la logique commanderait que ce soit cette version qui l'emporte.
Contrairement aux 2 autres, elle ne comporte pas la citation de Fallin'. Elle commence en rupture, par un solo inspiré de Mike Philips, puis Prince délivre une prestation vocale de premier ordre avant de laisser la place à Maceo Parker qui s'exprime avec compétence et doigté, avant un beau solo de Renato Neto.
Prince prend ensuite le lead à la guitare de manière classique et efficace, avant une conclusion toute en finesse.
2 versions de All The Critics Love U In London sont en lice pour clôturer le disque. Ce qui pose problème dans le cas présent, c'est la longueur de ces versions. Car à moins de publier un CD de 90 minutes, il faudra pour faire tenir les 15 morceaux sérieusement éditer l'ensemble pour le faire tenir sur les 74 minutes règlementaires.
Pari tenu.
La prestation du 22 septembre 2007 (am) tient bien entendu la corde avec ses 17 minutes de jam endiablé, ce qui n'enlève rien à la version concise et hyper funky du 10 septembre 2007 (am). Prince y délivre notmanent un feel irresistible et très convainquant sur sa Hohner. On y notera aussi un solo remarquable de Morris Hayes.
Mais toutes ces qualités ne font pas illusion face à la meilleure candidate du lot, qui offre en apéritif un sérieux groove soutenu par la basse, dans lequel s'insèrent des ponctuations de hornz, piano et synthé : un moment d'anthologie supérieur.
4 minutes plus tard nous entrons dans le vif du sujet. Prince entame le couplet en faisant quelques touchettes de guitare, puis on passe aux choses sérieuses : les musiciens répondent à ses phrasés en une discussion musicale passionante, maîtrisée de main de maître par tout les musiciens qui se prenent au jeu, et engagent tour à tour le meilleur d'eux meme.
Encore 2 minutes et demie et Prince envoie des lignes de guitare incroyables venues de la planète Mars. Puis c'est au cuivres de s'exprimer, avant que le galop des synthés soit lancé, dans une multitude de sons qui habille élégament la prestation.
Cette version illustre bien le coté marathon du dernier aftershow, qui laissa à la dernière note le public HS. Le final est à la hauteur de l'ensemble, groovy en diable dans une montée en puissance irresistible avant la conclusion.
17 minutes démentielles.
Que mes suputations sont exactes ou pas, le choix des titres proposé dans Indigo Nights me parait de facto tout à fait représentatif des aftershows de l'an dernier. On y retourve l'essentiel de ce qui fit de cet ensemble de concerts un moment inoubliable : du groove, du jam, une bonne dose d'humour et par dessous tout une musicalité exemplaire, puissante et supérieure, emblématique des dernières productions live du maître.
Bien entendu, chacun aura sa part de déception dans cette propostion, mais c'est, vous en conviendrez, tout à fait inévitable au regard de la qualité de l'ensemble des concerts donnés à L'Indigo l'an dernier. Un choix devait être fait, et celui de Prince ne peut être, fatalement, le nôtre.
Il faudra donc considérer Indigo Nights du point de vue de Prince, et non de celui des fans, pour l'apprécier.
En attendant la sortie du livre, à vous de vous lâcher dans les comms et nous dire le fond de votre pensée sur ce projet.
Peace. BLR