1983-08-03 Rehearsal
Dans la grande série des classiques qu'il faut avoir entendu une fois dans sa vie, cette répétition est, après le "Piano Session" dont nous avions parlé au tout début de la vie de ce blog, le "must have" absolu.
La première raison réside dans sa date : le 3 Août 1983.
Pour ceux qui n'ont pas la mémoire des dates, c'est le soir où Prince donna à Minneapolis, au First Avenue, un concert de charité au bénéfice du Minnesota Dance Theater.
L'idée du concert avait été instiguée par Loyce Houlton, directrice artistique de la compagnie.
Elle avait rencontré le groupe lors des cours de dance qu'ils avaient du prendre pour le film "Purple Rain" et avait demandé à Prince de jouer un concert de charité. Ce qu'il avait accepté.
Mais ce qui fait de ce concert, et donc par extension, de l'enregistrement présenté ce jour, un enregistrement historique réside en 2 points :
- La première apparition de Wendy Melvoin en tant que guitariste de The Revolution (Dez Dickerson à quitté le groupe à la mi-mai).
- L'enregistrement ce soir là de 3 titres, qui, retravaillés par la suite en studio, seront ajoutés à l'album à paraître :
La première raison réside dans sa date : le 3 Août 1983.
Pour ceux qui n'ont pas la mémoire des dates, c'est le soir où Prince donna à Minneapolis, au First Avenue, un concert de charité au bénéfice du Minnesota Dance Theater.
L'idée du concert avait été instiguée par Loyce Houlton, directrice artistique de la compagnie.
Elle avait rencontré le groupe lors des cours de dance qu'ils avaient du prendre pour le film "Purple Rain" et avait demandé à Prince de jouer un concert de charité. Ce qu'il avait accepté.
Mais ce qui fait de ce concert, et donc par extension, de l'enregistrement présenté ce jour, un enregistrement historique réside en 2 points :
- La première apparition de Wendy Melvoin en tant que guitariste de The Revolution (Dez Dickerson à quitté le groupe à la mi-mai).
- L'enregistrement ce soir là de 3 titres, qui, retravaillés par la suite en studio, seront ajoutés à l'album à paraître :
- I Would Die 4 U
- Baby I'm A Star
- Purple Rain
Il y a donc un avant et un après 3 août 1983, date à laquelle Purple Rain est définitivement "fixé" sur bandes. Un gros travail d'editing et de post prod. donneront le résultat que nous connaissons tous. Mais là n'est pas le sujet.
Ce qui fait de cette rehearsal un moment capital, c'est qu'elle a lieu l'après midi avant que tout bascule. Elle nous permet de saisir ce qu'était le groupe alors. Sentir l'électricité dans l'air, évaluer le potentiel de The Revolution, et comprendre au travers de l'écoute de cet enregistrement le feu sacré qui anime les musiciens.
Le concert donné ce soir là fait partie du panthéon des 10 meilleurs concerts que Prince ait jamais donné.
Entendre aussi comment Prince travaille et se positionne avec ses employés : ça ne rigole pas quand ça joue, et Wendy, la newbie, en fera les frais sur Electric Intercourse, quand elle se verra gratiffier d'un "wake-up Wendy !" pas franchement valorisant.
On y entendra aussi l'ambiance générale quand le groupe fait la pause, et on se rendra compte de la cohésion qui règne entre toutes ces personalités qui, disons-le franchement, se mettent à déconner à pleins tubes lorsqu'un guitar tech. vient faire un réglage sur la guitare de - toujours elle - Wendy. Un moment anthologique de rigolade potache, en rupture totale avec l'ambiance hyper sérieuse qui règne d'habitude en répétition.
Prince, bidonné, n'est d'ailleurs pas en reste question bouffoneries.
Et puis il y a la setlist.
Un titre rarement entendu, Electric Intercourse, dont il n'existe que 3 versions (2 en répétition, une en live), victime du génie de l'écriture de Prince qui préféra, 2 semaines plus tard, la remiser au placard en faveur de The Beautiful Ones.
Une version démente de D.M.S.R. avec une partie hilarante de fausse conversation téléphonique, et un finish funk interminable, dont on voudrait qu'il ne s'arrête jamais.
La version de Purple Rain à elle seule vaut le détour, car Prince ne la jouera plus jamais ainsi. Dans le futur il se calera sur la version album, condamnant les extra riffs, les solos inspirés, les couplets non retenus à une non-postérité, remisés pour l'éternité dans l'ombre de la version officielle.
Elle est en place dans les grandes largeurs pourtant, et vous pourrez à loisir comprendre en quoi la version du concert est plus percutante que celle de la répétition.
Ce qui fait de cette rehearsal un moment capital, c'est qu'elle a lieu l'après midi avant que tout bascule. Elle nous permet de saisir ce qu'était le groupe alors. Sentir l'électricité dans l'air, évaluer le potentiel de The Revolution, et comprendre au travers de l'écoute de cet enregistrement le feu sacré qui anime les musiciens.
Le concert donné ce soir là fait partie du panthéon des 10 meilleurs concerts que Prince ait jamais donné.
Entendre aussi comment Prince travaille et se positionne avec ses employés : ça ne rigole pas quand ça joue, et Wendy, la newbie, en fera les frais sur Electric Intercourse, quand elle se verra gratiffier d'un "wake-up Wendy !" pas franchement valorisant.
On y entendra aussi l'ambiance générale quand le groupe fait la pause, et on se rendra compte de la cohésion qui règne entre toutes ces personalités qui, disons-le franchement, se mettent à déconner à pleins tubes lorsqu'un guitar tech. vient faire un réglage sur la guitare de - toujours elle - Wendy. Un moment anthologique de rigolade potache, en rupture totale avec l'ambiance hyper sérieuse qui règne d'habitude en répétition.
Prince, bidonné, n'est d'ailleurs pas en reste question bouffoneries.
Et puis il y a la setlist.
Un titre rarement entendu, Electric Intercourse, dont il n'existe que 3 versions (2 en répétition, une en live), victime du génie de l'écriture de Prince qui préféra, 2 semaines plus tard, la remiser au placard en faveur de The Beautiful Ones.
Une version démente de D.M.S.R. avec une partie hilarante de fausse conversation téléphonique, et un finish funk interminable, dont on voudrait qu'il ne s'arrête jamais.
La version de Purple Rain à elle seule vaut le détour, car Prince ne la jouera plus jamais ainsi. Dans le futur il se calera sur la version album, condamnant les extra riffs, les solos inspirés, les couplets non retenus à une non-postérité, remisés pour l'éternité dans l'ombre de la version officielle.
Elle est en place dans les grandes largeurs pourtant, et vous pourrez à loisir comprendre en quoi la version du concert est plus percutante que celle de la répétition.
Artist | Prince | ||
Date | 1983-08-03 (pm) | ||
Town | Minneapolis | ||
Location | First Avenue | ||
Country | USA | ||
Tour | Soundchecks | ||
Total timing | 01:26:53 | ||
Source | 8-3-83 Rehearsal | ||
Label | Free Boot Generation | ||
Ref/Catalog # | FBG17 | ||
Format | flac (lossless) | ||
Sound/10 | 10 Soundboard | ||
Quality | Cleaned Soundboard, a jewel |
N° | Title | Add. Information | Timing | Mark |
1. | Let's Go Crazy | 00:04:43 | ||
2. | When You Were Mine | 00:02:22 | ||
3. | A Case Of You | (Joni Mitchell cover) | 00:02:07 | |
4. | Computer Blue | 00:07:06 | ||
5. | Delirious | 00:04:49 | ||
6. | Electric Intercourse | 00:04:45 | !!! | |
7. | Automatic | 00:06:27 | ||
8. | I Would Die 4 U | 00:02:05 | ||
9. | Baby, I'm A Star | 00:04:20 | ||
10. | Little Red Corvette | 00:02:35 | ||
11. | Purple Rain | 00:09:10 | ||
12. | D.M.S.R | 00:07:58 | *** | |
13. | Band Tuning | 00:06:25 | ||
14. | Africa Talks To You | (Sly Stone cover) | 00:05:58 | |
15. | Band Improv's | 00:11:09 | ||
16. | Let's Go Crazy | 00:04:54 |
Peace. BLR